Le Blast Club suscite un intérêt croissant chez les investisseurs en quête d’opportunités dans le monde des startups. Fondé par Anthony Bourbon, ce club d’investissement novateur permet de participer au financement de jeunes entreprises prometteuses à partir de 1000€. Mais qu’en est-il réellement du retour sur investissement et des risques associés ? Plongeons dans les coulisses de ce concept qui démocratise l’accès au capital-risque.
Le concept du Blast Club : démocratiser l’investissement en startup
Le Blast Club se positionne comme un pont entre les investisseurs particuliers et l’univers des startups. Son fondateur, Anthony Bourbon, fort de son expérience entrepreneuriale, a conçu une plateforme permettant à chacun de devenir acteur du financement de l’innovation. Le processus est simple :
- Sélection rigoureuse de 2 à 3 startups par mois parmi 300 dossiers
- Investissement personnel d’Anthony Bourbon dans chaque projet proposé
- Accès à des formations et à une communauté d’investisseurs
- Accompagnement des startups post-investissement
Cette approche démocratise l’accès à des opportunités d’investissement traditionnellement réservées aux business angels et aux fonds de capital-risque. Avec déjà 8000 membres actifs et 55 millions d’euros investis, le Blast Club semble avoir trouvé son public. Pourtant, il est crucial de comprendre les mécanismes financiers et les risques inhérents à ce type d’investissement avant de se lancer.
Frais et structure financière : comprendre l’engagement
Investir via le Blast Club implique plusieurs niveaux de frais qu’il convient d’analyser attentivement :
Type de frais | Montant |
---|---|
Adhésion annuelle | 1000€ à 10 000€ selon la formule |
Frais de gestion | 3-5% sur chaque investissement |
Commission sur plus-values | 20% lors de la revente |
Ces frais peuvent sembler conséquents, mais ils s’inscrivent dans la logique du capital-risque où la rémunération est liée à la performance. Notons que le retour sur investissement s’exprime en multiple de la mise initiale, et non en pourcentage. Anthony Bourbon annonce un multiple moyen de 9 sur 4 ans pour ses investissements personnels, un chiffre impressionnant mais à prendre avec précaution.
L’horizon d’investissement est long terme, généralement plusieurs années, sans dividendes à attendre. Les gains potentiels se réalisent à la revente des actions, possible via une plateforme interne du club. Cette structure incite à une vision patiente de l’investissement, alignée sur le cycle de développement des startups.
Profil de l’investisseur et diversification : les clés du succès
Le Blast Club s’adresse à un profil d’investisseur spécifique, conscient des risques et prêt à immobiliser une partie de son capital sur le long terme. Voici quelques points essentiels à considérer :
1. Tolérance au risque élevée : Il est recommandé de n’investir que ce que l’on est prêt à perdre.
2. Diversification cruciale : Répartir ses investissements sur plusieurs startups pour mutualiser les risques.
3. Part limitée du patrimoine : L’investissement dans les startups devrait représenter entre 5% et 20% maximum du portefeuille global.
4. Patience et vision long terme : Les retours sur investissement peuvent prendre plusieurs années à se matérialiser.
Le club offre une diversité sectorielle intéressante, avec 28 startups financées depuis le lancement dans des domaines variés tels que la nourriture, les marketplaces, l’e-commerce ou encore l’assurance. Cette variété permet aux membres de construire un portefeuille équilibré au sein même du club.
Bilan et perspectives : un pari sur l’innovation
Le Blast Club représente une approche novatrice de l’investissement participatif dans les startups. Son succès initial, avec 55 millions d’euros investis et une communauté active de 8000 membres, témoigne de l’attrait pour ce modèle. Toutefois, il est important de garder à l’esprit quelques points clés :
– Les performances réelles du club restent à confirmer sur le long terme, étant donné son lancement récent.
– L’alignement des intérêts entre Anthony Bourbon et les membres du club est un facteur positif, mais ne garantit pas le succès.
– La sélection rigoureuse des projets (2-3 sur 300 dossiers mensuels) suggère un processus de due diligence sérieux.
– L’accompagnement post-investissement des startups peut être un atout pour maximiser les chances de réussite.
Au final, le Blast Club offre une opportunité intéressante pour les investisseurs prêts à prendre des risques calculés dans l’écosystème des startups. Il démocratise l’accès à une classe d’actifs autrefois réservée à une élite, tout en proposant un cadre structuré et une communauté engagée. Néanmoins, comme pour tout investissement à haut risque, il est crucial d’aborder cette opportunité avec prudence, en gardant à l’esprit que les success stories ne doivent pas occulter les risques inhérents à l’investissement dans de jeunes entreprises innovantes.